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RÉSULTAT: 22000 € ESTIMATION: 1000 / 1500 €
Superbe Kilij Ottoman fin XVIII°, début XIX°, très forte lame courbe de 730 mm de long, dos plat au tiers puis bombé, formant contre tranchant fortement proéminent au dernier tiers, gorge d’allègement principale commençant au quart de la lame et venant mourir à la pointe en se rétrécissant au niveau de la proéminence du dos de la lame, cette même proéminence au contre tranchant figuratif présente deux gorges longitudinales supplémentaires, la face noble de la lame présente, au niveau du ricasso, une profonde gravure d’entrelacs de feuillages sur fond grenu doré, un cartouche en accolade porte en tausia de lettres d’or une citation tirée d’un Hadith (récit traditionnel chiite) qui parle d’une épée que le prophète de l’Islam aurait donné à Ali (quatrième calife de l’Islam, vénéré par les Chiites) venant du butin de la bataille de Badra (bataille entre les premiers musulmans et les polythéistes de la Mecque), ce texte signifie « Pas d’autre épée que celle de Ali, que celle de Zulfaqar (nom propre de l’épée dans les récits Chiite) », superbe croisière en argent fondu ciselé, les deux quillons symétriques se terminant en forme de gland, poignée en crosse, fusée en corne claire montée à plate semelle, une frise d’argent décorée au trait court entre les deux plaquettes, superbe fourreau à âme bois habillée de cuir noir, garniture en argent, la chappe à dos ouvert et le bracelet portent des anneaux argent, les poinçons de contrôle de l’argent portent le tugrah du sultan Mahmud II (1784-1839). Arme d’une très grande qualité d’exécution, contemporaine d’une période allant du retour d’Egypte à la Guerre d’indépendance de la Grèce entre 1821 et 1829).
Etat 1